OLAC Record oai:www.mpi.nl:tla_1839_00_0000_0000_0001_48C1_0 |
Metadata | ||
Title: | VEP-comparison_1 | |
European Philosophy Vocabulary - comparison: the Aristotelian definition of metaphor | ||
Contributor (author): | Cassin | |
Coverage: | France | |
Paris | ||
Description: | This document contains a thorough definition of the concept "the Aristotelian definition of metaphor" from a philosophy point of view. Rappel : la définition aristotélicienne de la métaphore article comparaison 1. INGENIUM Le succès récent de la métaphore a ses lettres de noblesse aristotéliciennes. La métaphore, à la différence de la comparaison, est un trope, une " figure de mots ", à savoir, selon la définition canonique de la Poétique : " l'application d'un nom impropre " (onomatos allotriou epiphora µat t p, Aristote, Poétique, 21, 1457b 7-8, trad. fr. J. Lallot et R. Dupont-Roc, Seuil, 1980). Elle se fait par passage du genre à l'espèce, de l'espèce au genre, de l'espèce à l'espèce, soit, enfin et surtout, selon un rapport d'" analogie " : l'expression métaphorique raccourcit et ramasse alors la proportion (appeler le soir " vieillesse du jour ", c'est impliquer que le soir est au jour ce que la vieillesse est à la vie). Si pour Quintilien, les métaphores sont des " similitudes abrégées ", en revanche, pour Aristote, " les comparaisons (eikones ee) sont des métaphores qui ont besoin de logos (logou deomenai O deµea) ", c'est-à-dire, comme traduisent M. Dufour et A. Wartelle (Les Belles Lettres, 1980), qui " demandent à être développées " (Rhétorique, III, 4, 1407 a 14-15), mais risquent alors de donner " moins de plaisir parce qu'elles sont trop longues " (ibid., III, 10, 1410b18-19). Toutes deux sont des opérations de l'esprit. En ce qui concerne la métaphore : " Quand le poète appelle la vieillesse un brin de chaume, il produit une science et une connaissance (epoiêse mathêsin kai gnôsin Ope µ a ) au moyen du genre, car les deux sont défleuris " (ibid., III, 10, 1410b 15-16). Or, " comme en philosophie, voir le semblable (to homoion theôrein t µ ee) dans ce qui est très éloigné appartient à qui vise juste " (ibid., III, 11, 1412a 12-13). Le succès de la métaphore, y compris sous la forme du mot d'esprit (asteion, te, ibid., III, 11, 1411b 22-24), tient à la fulgurance de cette conjonction qu'elle opère entre philosophie et poésie. L'une des difficultés pour nous du passage d'Aristote à Quintilien est, on le constate ici, une difficulté de traduction, à savoir une discordance dans le rendu du grec entre le latin et le français : Quintilien nomme similitiudo et non pas comparatio l'eikôn, cet autre aristotélicien de la métaphore, que nous traduisons très généralement par " comparaison ". Barbara CASSIN (c) Le Seuil / Dictionnaires le Robert, 2003. | |
Format: | text/html | |
Identifier (URI): | https://hdl.handle.net/1839/00-0000-0000-0001-48C1-0 | |
Is Part Of: | ECHO | |
Language: | French | |
Language (ISO639): | fra | |
Publisher: | The Language Archive, Max Planck Institute for Psycholinguistics | |
Subject: | French language | |
Subject (ISO639): | fra | |
Type (DCMI): | Text | |
OLAC Info |
||
Archive: | The Language Archive | |
Description: | http://www.language-archives.org/archive/www.mpi.nl | |
GetRecord: | OAI-PMH request for OLAC format | |
GetRecord: | Pre-generated XML file | |
OAI Info |
||
OaiIdentifier: | oai:www.mpi.nl:tla_1839_00_0000_0000_0001_48C1_0 | |
DateStamp: | 2021-12-13 | |
GetRecord: | OAI-PMH request for simple DC format | |
Search Info | ||
Citation: | Cassin. n.d. ECHO. | |
Terms: | area_Europe country_FR dcmi_Text iso639_fra | |
Inferred Metadata | ||
Country: | France | |
Area: | Europe |